Cucurbitaceae :

Citrullus lanatus (Thunb.) Matsum. & Nakai

 

| | | | Pastèque

Détermination

Citrullus lanatus

Répartition au Sahara

Pastèques sauvages

A l'état sauvage la pastèque est une liane tropicale rampante ou grimpante qui se reconnait à ses fruits recouverts au début de longs poils blancs.

2019/12/09 - Atar-Tergit (gps : 20.2519,-13.0874 - altitude : 353m)
2019/12/09 - Atar-Tergit (gps : 20.2519,-13.0874 - altitude : 353m)
2019/12/09 - Atar-Tergit (gps : 20.2519,-13.0874 - altitude : 353m)

Pastèques cultivées traditionnelles

La pastèque est cultivée depuis 4000 ans pour ses fruits à la chair rouge et sucrée. On en trouve diverses variétés.

2019/12/19 - Ntrekt (gps : 19.5790,-12.5447 - altitude : 172m)
2019/12/19 - Ntrekt (gps : 19.5790,-12.5447 - altitude : 172m)
2023/10/13 - Adrar-Atar (gps : 20.5618,-13.0686 - altitude : 237m)
2023/10/13 - Adrar-Atar (gps : 20.5618,-13.0686 - altitude : 237m)

Sur les souks de Mauritanie on trouve les pastèques, Citrullus lanatus, à chair rouge et une autre espèce extérieurement assez semblable, la gigérine, Citrullus amarus, dont la chair blanche doit être cuite pour être consommée.

Pastèques en culture industrielle

2016/05/19 - Boudnib (gps : 31.9619,-3.64927 - altitude : 978m)

La culture industrielle des pastèques a connu un très gros essor dans le Sahara marocain à partir de 2015 alors que le ramadan tombait en été ; les premières plantations ont pu vendre leur production au prix fort sur tous les marchés du Maroc.

Dans les années qui ont suivi les plantations se sont multipliées avec pour objectif de conquérir aussi le marché espagnol puis le marché européen. Des surfaces irriguées ont été créées dans le désert, alimentées par des captages dans la nappe phréatique et un arrosage en goutte à goutte.

Cet engouement s'est vite révélé problématique car d'une part la culture des pastèques est une trop grande consommatrice d'eau, et d'autre part la pastèque épuise le sol en trois ans.

Avec la période aride qui a commencé en 2019, des conflits d'usage sont apparus autour de la gestion de l'eau ; le makhzen a dû mettre des réglementations en place ; la culture des pastèques a été interdite dans certaines zones, limitée à une surface maximale de 1 hectare par exploitant dans d'autres.

Les entrepreneurs de la pastèque ont alors commencé à déplacer leur production vers le Sud mauritanien, à proximité du fleuve Sénégal, dans des zones traditionnellement dévolues à la culture du riz.